MESSAGES CLÉS

• Dans le Lubero, il a été constaté l’arrivée de nombreux PDI durant les mois de février et mars 2025, dont la plupart souhaiterait rester plus de 3 mois dans les localités d’accueil.
• Le suivi des marchés mené par REACH dans la zone de santé (ZS) de Rutshuru du 07 au 13 mars 202 révèle une augmentation des prix des produits de base, principalement due à la hausse du taux de change et aux coûts de transport élevés.
• Entre janvier et la mi-mars de cette année, le Nord-Kivu a recensé environ 614 cas supplémentaires de choléra par rapport à la même période en 2024.

MESSAGES CLÉS

• Les prix des produits de base ont augmenté depuis début février d’après les répondant.e.s du fait de la hausse du taux de change. D’importantes variations du taux de change ont été rapportées sur la période, limitant encore davantage le pouvoir d’achat des ménages.
• L’accès à l’argent liquide s’est détérioré depuis début février selon les répondant.e.s. L’absence/insuffisance de liquidités ou des limites de retrait aux distributeurs de billets ainsi que la fermeture des centres de distribution d’argent (banques) étaient les principales barrières rapportées par les répondant.e.s.
• Des difficultés pour s’approvisionner en produits de base ont été rapportées par les commerçant.e.s interrogé.e.s, notamment expliquées par la hausse ou variation des prix pratiqués par les fournisseurs et des taxes élevées et/ou multiples.
• Une hausse des barrières physiques d’accès aux marchés a été rapportée par les répondant.e.s, alors que les commerçant.e.s interrogé.e.s rapportaient également une hausse des incidents liés à la sécurité. Ces barrières sont autant de facteurs limitant la fonctionnalité des marchés.

MESSAGES CLÉS

• La quasi-totalité des client.e.s et commerçant.e.s interrogé.e.s ont rapporté une hausse des prix des produits de base. Ces hausses s’expliquaient le plus souvent par des hausses du taux de change selon les répondants, ce dernier semblant avoir beaucoup varié sur la période.
• La hausse des prix aurait fait baisser la fréquentation des marchés depuis fin janvier, alors qu’une grande partie des IC interrogés rapportaient des fermetures de commerces dans leur marché.
• Un risque de pénurie pour certains produits de base a été rapporté par la majorité des IC. La farine de maïs, le combustible et l’huile de palme étaient les produits les plus à risque de pénurie selon les répondants.
• A l’image de la situation de Goma et Bukavu, l’accès aux liquidités semblait s’être détérioré depuis fin janvier avec la fermeture de certains centres de distribution d’argent et l’impossibilité pour les ménages d’obtenir suffisamment de devises lors des retraits.

MESSAGES CLÉS

• Selon l’évaluation de REACH réalisée dans le territoire de Kalémie, au
Tanganyika, du 15 au 26 février 2025, des personnes déplacées internes (PDI)
en provenance du Nord et du Sud-Kivu ont été signalées dans 57 % des
localités évaluées.
• L’évaluation de REACH menée du 27 au 04 mars 2025 dans le territoire de
Masisi montre l’arrivée des personnes retournées dans presque toutes les
localités évaluées (91 sur 105).
• Au Nord et au Sud-Kivu, selon le bureau de coordination des affaires
humanitaires (OCHA) et les évaluations menées par REACH, les principaux
besoins des PDI et des personnes retournées portent sur l’alimentation, l’accès
aux services d’eau, d’hygiène et d’assainissement, les soins de santé ainsi que
les articles ménagers essentiels.

MESSAGES CLÉS

• L’intensification des conflits ces dernières semaines a entraîné des déplacements massifs de populations, qui étaient pour la plupart d’entre elles déjà déplacées. Les données manquent pour savoir précisément où et selon quelles modalités les acteurs humanitaires doivent intervenir pour répondre aux besoins les plus urgents des populations.

• Alors que les besoins explosent, les financements humanitaires ont été brusquement réduits des deux tiers en RDC suite à la suspension des financements américains. Les capacités de la réponse dans l’Est de la RDC sont fortement diminuées au moment où elle est plus nécessaire que jamais.

• Malgré les défis actuels, il est impératif de garder les populations affectées au centre de la réponse, en adaptant l’aide en fonction des priorités qu’elles expriment, pour garantir une réponse véritablement efficace et fondamentalement redevable.